Lecture Compréhension : Le loup et le moissonneur

Un loup affamé sortit un jour de la forêt. Là, sur le bord de la route, était assis un moissonneur qui mangeait du pain.

-Que manges-tu, bonhomme ? demanda le loup en s’approchant.

-Tu le vois bien, je mange du pain, répondit l’homme.

-C’est bon ? demanda le loup. Donne-m’en à goûter, je n’en ai jamais mangé. Le moissonneur coupa un croûton de pain et le tendit au loup.

-C’est bon, c’est vraiment bon, dit le loup après avoir avalé et s’être léché les babines.

Vous en mangez souvent, vous les hommes ?

-Tous les jours, reprit le moissonneur, et même plusieurs fois par jour.

-ça me plairait bien, à moi aussi, d’en manger tous les jours, dit le loup.

-Eh bien, répondit le moissonneur, il ne tient qu’à toi ! Sème du blé et tu mangeras du pain à ta faim ! -Non, c’est vrai ? s’écria le loup tout joyeux. Alors, sois généreux, gentil moissonneur, et apprends-moi à semer.

-Volontiers, dit le moissonneur. Ce n’est pas difficile. Avant tout, il faut labourer la terre…

-Et j’aurai du pain ? demanda le loup.

-Eh là ! Comme tu y vas ! Bien sûr que non ! Après avoir labouré, il te faut herser, puis semer… -Et j’aurai du pain ? interrompit le loup.

-Mais non, pas encore, attends… Tu sèmes ton blé en automne, il passe l’hiver dans la terre, puis au printemps, il germe, et en été…

-En été, on peut le manger ? s’écria le loup.

-Mais que tu es donc pressé ! dit le moissonneur. Non. En été, il faut laisser le blé mûrir, puis tu le coupes, ensuite tu le lies en gerbes. Après ça, tu entasses les gerbes en petites meules pour que le vent les aère et que le soleil les sèche bien et achève de les mûrir, et alors…

-Alors, cette fois, j’ai du pain ? cria le loup impatienté.

-Non, tu n’as pas encore de pain, répondit le moissonneur. Il te faut maintenant transporter le blé sec dans la grange, le battre, le vanner, puis transporter les grains au moulin, les moudre en farine…

-Et manger du pain, enfin ! cria le loup, l’eau à la bouche.

-Là, là, un peu de patience, dit le moissonneur. Il faut encore préparer la pâte, la pétrir, y ajouter du levain, attendre qu’elle lève, et quand elle est levée, tu la mets cuire au four.

-Et alors ce sera du pain, cette fois-ci, tout de même, demanda le loup, à bout de patience. Oui, ce sera du pain, dit le moissonneur, et tu pourras le manger. Le loup poussa un profond soupir.

-Eh bien, non, dit-il, je ne veux pas de pain ! ça ne me tente pas, dans ces conditions.

-Comment, ça ne te tente pas, s’étonna le moissonneur. Que veux-tu dire ?

-Trop à attendre et trop de travail, répondit le loup. Conseille-moi plutôt quelque chose qui m’emplisse le ventre plus rapidement.

-Et bien, reste dans les bois, et débrouille-toi, répondit le moissonneur. Chez les hommes, il faut travailler pour manger. Et il s’en retourna moissonner.

Recherche au dictionnaire la signification des mots suivants :

– moissonneur – labourer – herser – une meule – vanner – pétrir – du levain

Entoure la bonne réponse :

*  Un jour, un loup affamé rencontre un moissonneur qui mange du pain. Que fait-il ?

– Il a envie d’attaquer et de manger le moissonneur

– Il demande au moissonneur de goûter le pain

– Il demande son chemin car il est perdu

• Le moissonneur raconte ensuite au loup :

– Comment travailler pour gagner sa vie

– Pourquoi il mange du pain tous les jours

– Comment on peut obtenir du pain

• Le loup a-t-il envie de faire du pain ?
• Non, parce qu’il préfère la viande
• Oui, parce que c’est très bon
• Non, parce que c’est très long à préparer Juste après avoir lié le blé en gerbes.

• * Que faut-il faire ?

– Entasser les gerbes en petites meules

– Couper le blé

– Laisser mûrir le blé

– Faire aérer les gerbes

• Pour avoir du pain à base de farine, que faut-il faire ?

– Pétrir la pâte, la préparer, ajouter du levain, la mettre cuire au four

– Préparer la pâte, la pétrir, y ajouter du levain, attendre qu’elle lève et la mettre cuire au four

– Préparer la pâte, ajouter du levain, attendre qu’elle lève et la mettre cuire au four

Pourquoi le loup est-il à bout de patience, à la fin de l’histoire ?

– Parce qu’il a envie de manger le moissonneur

– Parce qu’il est pressé d’aller cuire du pain

– Parce qu’il trouve la fabrication du pain trop longue et trop fatigante

• A la fin de l’histoire, quel conseil le moissonneur donne-t-il au loup ?

– De fabriquer son pain tout seul

– De manger pour travailler

– De rester dans les bois et de se débrouiller tout seul

Lecture compréhension
La leçon de bicyclette

-Je voudrais essayer, dit Elisabeth. -Tu es déjà montée à bicyclette ? demande Pépitou. -Non. -Alors, fais attention. Ne te crispe pas. C’est moi qui guide. -Elisabeth monte en selle. Pépitou l’aide… Elle se met en mouvement, lentement. Pépitou la pousse légèrement en avant. Elle appuie sur les pédales. Pépitou commence à trotter… -Bon…Bon…Pédale toujours. Regarde en avant. Grisée par le succès, Elisabeth accélère le mouvement des jambes. -Pas si vite ! gronde Pépitou qui, maintenant, est obligé de courir pour rester au niveau des roues. Soudain, Elisabeth se sent libre. Une crainte délicieuse lui secoue le cœur. Le guidon vibre dans ses mains. Les fenêtres de l’école défilent en sautillant, rapidement, le long de sa joue droite. Elle est si fière !!! Mais tout à coup, elle roule sur un caillou…La roue avant hésite…dévie… Elisabeth se retrouve à terre, les jambes prises sous la machine dont une pédale tourne encore. Elle s’est écorchée le genou mais ne souffre pas. En voyant accourir Pépitou, hagard, suivi de Geneviève, pâle et hors d’elle, Elisabeth pouffe de rire !

Compréhension de lecture La leçon de bicyclette
1) Ecris Vrai ou faux :

– Elisabeth n’avait jamais roulé à vélo : Vrai

– Elle est aidée par Pépitou : Vrai

– Elle n’a peur à aucun moment : Faux

– Elle s’est faite très mal en tombant : Faux

2) Cite 2 conseils que lui donne Pépitou :

Ne te crispe pas ;  C’est moi qui te guide ; Pédale toujours ; Regarde en avant

3) Réponds aux questions suivantes :

– Qui sont les personnages de l’histoire ?

Les personnages de l’histoire sont Pépitou, Geneviève et Elisabeth.

– Pourquoi la roue avant a-t-elle dévié ?

La roue avant a dévié parce qu’elle a heurté une pierre.

Que se passe t-il ?

Elisabeth perd l’équilibre et tombe.

4) Remets les actions dans l’ordre en les numérotant :

• Il pousse le vélo. Il accourt près d’Elisabeth. Il trotte à côté d’elle. Il court. Il l’aide.

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Bonjour à tous,

Voici le «  travail » pour jeudi et vendredi.

A partir de cette semaine, rédaction « mon journal de confinement », on commence ce jeudi :

= jour x / date  écrire une phrase sur un moment, une impression , une humeur…de sa journée

JEUDI 1er avril: