Semaine olympique et paralympique

Rencontre avec un sportif de haut niveau

Le vendredi 5 avril, les élèves des classes de CE2/CM1 et CM2 ont rencontré Samuel LEOCADIE, médaillé de bronze au championnat de France 2024 de Para karaté.

Nous avons commencé à faire le salut en nous présentant chacun notre tour.

On a pu lui poser des questions sur la pratique de son sport puis nous avons participé à des ateliers de sensibilisation à la pratique du sport pour les personnes en situation de handicap.

Petit extrait de nos questions au champion de Para karaté :

  • Pourquoi avez-vous choisi le para karaté ?

Samuel : Je pratique ce sport depuis que j’ai 15 ans. J’étais valide quand j’ai commencé. J’ai voulu continuer à pratiquer ce sport par la suite parce que c’était une passion. Alors j’ai cherché à continuer en l’adaptant à mon handicap.

  • Depuis combien de temps faites-vous du para karaté ?

Samuel : Depuis 10 ans maintenant, suite à un accident de la vie.

  • Avez-vous beaucoup voyagé grâce à ce sport, pour faire des compétitions ?

Samuel : Oui j’ai eu la chance de beaucoup voyager. En Métropole, en Croatie. J’ai eu de la chance de pouvoir apprendre sur cette discipline, voir comment ça se passe dans les clubs étrangers.

  • Comment vous-êtes-vous adapté au regard des autres ?

Au début c’était difficile mais j’ai pris conscience que le sport, c’est avant tout pour moi, pas pour les autres.

  • Avez-vous rencontré des difficultés ?

J’ai rencontré beaucoup de difficultés mais j’ai réussi à m’adapter et à persévérer pour poursuivre ma passion.

Après cet échange nous avons participé à des ateliers.

L’atelier des chaises : Le but de cet atelier était de prendre conscience de ce que ressentent les personnes en fauteuil roulant. Il fallait essayer d’attraper des autocollants sur son camarade avec une main tout en restant assis sur la chaise. On ne pouvait presque pas bouger, la sensation était assez particulière, on avait tendance au début à se lever pour pouvoir attraper les petits papiers. On s’est rendu compte à quel point c’est compliqué pour les personnes handicapées qui ne peuvent pas bouger le bas du corps.

L’atelier frappe : Il fallait faire un parcours en alternant les jambes puis à pieds joints et au bout du parcours taper dans le Pao de frappe. Ce n’était pas facile de se concentrer sur le parcours et la frappe à la fois.

           

L’atelier poids : On avait une charge de 1 kg sur une jambe et il fallait soulever une jambe après l’autre en suivant un rythme très cadencé. Samuel nous a dit que le but était de comprendre ce que pouvait ressentir les personnes âgées : lorsqu’on vieillit on se sent plus contraint dans nos mouvements, on se fatigue plus vite.

 

Un grand MERCI à Samuel pour avoir partagé ces instants avec nous !

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