Pour comprendre comment se fabrique le sucre, certaines classes de CE1 partis visités le musée Stella Matutina à St Leu.
Nous avons ainsi pu découvrir les traditions «lontan» puis les plus récentes. En plus la balance du musée fonctionnait alors on a vraiment pu comprendre comment ça marche maintenant.
Il y avait aussi une exposition sur le Séga très intéressante qui nous a permis d’en savoir plus sur cette musique, de jouer des instruments traditionnels… et même de danser !
Les classes de CE1-5 et de CE1-7 ont eu la chance de pouvoir illustrer leur leçon de science de la plus belle des façons : grâce à la nature. Le jour où nous avons commencé à parler du cycle de vie du papillon, est arrivée devant notre classe une énorme chenille verte fluo qui semblait perdue. Nous l’avons recueillie dans un vivarium (une sorte d’aquarium pour les insectes) et après avoir fait des recherches sur elle, nous avons appris qu’il s’agissait de la chenille du papillon de nuit appelé Sphinx tête de mort. Nous avons aussi appris que cette chenille n’était pas du tout dangereuse et qu’elle pouvait s’élever dans une classe. Nous lui avons donc donné des feuilles de patate douce, ses préférées, de l’eau, de la terre et des branches. Quelques jours plus tard, elle s’était cachée sous un tas de terre pour construire son cocon… car oui cette chenille se fabrique une sorte de chambre de terre et se transforme bien cachée à l’abri des regards dans un petit cocon sous terre. Après un mois et demi d’attente, le papillon est enfin sorti de son cocon. Il était énorme et tout marron ! Il avait une tête de mort dessiné sur le thorax (le haut du corps), d’où son nom, le sphinx tête de mort.
Après avoir fait des photos et complété notre cahier, nous sommes allés relâcher dans la nature afin qu’il puisse aller manger le nectar des fleurs et rencontrer ses amis papillons.
Quelle aventure et quelle transformation !
Dans le cadre de leur projet Raconte Ta Ville, les CE1-1, CE1-5, CE1-6 et CE1-7 sont partis au Lazaret découvrir l’histoire des premiers engagés de l’île de La Réunion. Avant de pouvoir s’installer où ils voulaient, il fallait qu’ils passent 40 jours dans ces bâtiments de La grande Chaloupe pour être sûrs qu’ils n’allaient pas répandre de maladie sur l’île.
Juste à côté du Lazaret, il y avait aussi l’ancienne locomotive qui permettait aux nouveaux arrivants de quitter la Grande Chaloupe pour aller ailleurs. Nous avons eu la chance de pouvoir monter dans un vieux wagon et de voir un car courant d’air.
Que de souvenirs lontan !
