Pour rappel, il y a de cela près de 9 ans. L’article de LINFO.RE l’atteste.

“François Fillon à l’école Just Sauveur

LINFO.RE – créé le 10.07.2009 à 10h35 – mis à jour le 28.06.2011 à 15h10-

Le Premier Ministre a commencé cette deuxième journée de visite par un passage à l’école Just Sauveur au tampon. François Fillon est passé dans une classe de soutien scolaire. Il a également insisté sur l’importance de l’informatique dans le cursus des jeunes.

François Fillon a débuté hier sa visite au Tampon en se rendant à l’école primaire Just-Sauveur. Accueilli par le député-maire du Tampon, le Premier ministre n’a pas échappé à un rapide bain de foule avant de se diriger vers les salles de classe, guidé par Didier Robert. Ce dernier a fait de l’éducation la priorité de son action municipale et tenait à lui présenter les efforts réalisés en matière d’informatisation des classes et le dispositif de soutien scolaire mis en place au Tampon depuis 2006. “CE SONT DES RÉVISIONS LUDIQUES”Animé par 82 étudiants tamponnais, rémunérés par la municipalité et formés par des conseillers pédagogiques de l’IUFM, ce dispositif gratuit de “vacances studieuses” touche 600 enfants sur les 31 écoles de la ville, soit 10 % de la population scolaire. Pour la municipalité, il s’agit avant tout de lutter efficacement contre l’échec scolaire et favoriser l’intégration scolaire et sociale des enfants. A raison de deux à dix enfants par étudiant, la municipalité joue “la carte de la qualité” comme le souligne Paulet Payet, l’élu en charge des affaires scolaires. “Ce sont des révisions ludiques, les enfants sont très motivés et c’est un plaisir d’être avec eux, confie au Premier ministre une jeune étudiante en droit qui a signé pour trois semaines. Le maire en a également profité pour présenter au Premier ministre le dispositif des Classes mobiles informatiques. Lancé en 2006, il vise à équiper 100 % des écoles de la commune en matériel informatique et prévoit à terme la distribution d’un ordinateur portable pour chaque élève. Inscrit dans le cadre du développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) au sein des classes, cet effort pour réduire la fracture numérique se traduit par la dotation pour chaque école d’un chariot comportant 28 ordinateurs, d’une connexion Wifi ainsi que d’un scanner et deux imprimantes. D’ores-et-déjà, chaque élève du primaire possède une clé USB qui lui permet de conserver ses travaux de l’année P.V.“

Pour rappel, voici un article du Quotidien de la Réunion, concernant le quartier de la Chatoire, au Tampon.

23/08/17 – 06h05 – Yves Bosquet, Président des Amis de l’Université

Et si l’histoire de La Chatoire du Tampon vous était contée

122 30 habitants de la ville du Tampon vivent dans le quartier de La Chatoire; cela signifie-t-il qu’ils voisinent avec chats, chattes ou chatons?

Allons donc! Ce sympathique quartier du Tampon s’est considérablement développé ces dernières années. Mais avant de devenir une ville dans la ville, ce quartier était une vaste friche inhabitée, repaire des chats d’une espèce particulière peut-être.

Eh bien, non, aucunement! Figurez-vous qu’il aurait plutôt à voir avec les abeilles.

Au cours de la série de conférences «Zistoires mon Kartié» qu’il tient chaque semaine à la MJC (le mardi), à Trois-Mares (le mercredi) et à la Chatoire précisément (le vendredi) jusqu’au 8 septembre, Enis Rockel, le guide-conférencier bien connu de tous les amateurs d’histoire, a pu éclairer le public «piqué»… de curiosité, s’entend.

Frédéric Godefroy révèle, en effet, dans son Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle (1881) que le mot «chastoire», – orthographié aussi chatoire, catoire, cathoire, cattoire…– est bien lié aux ruches, dans le sens de cavité, de creux où s’installent les abeilles. Dans le Dictionnaire du Moyen Français de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Pierre Cromer précise, lui, qu’en Picardie, la chastoire, en tant que ruche prend par extension le sens de «refuge», de «repaire».

Il n’est pas banal de mentionner, ajoute Enis Rockel, que dans le premier texte législatif de l’histoire de la Réunion, le vice-roi français Jacob de La Haye rappelait aux habitants, en juin1 671: «Défense de détruire des essaims d’abeilles qu’on trouve dans les creux des bois de forêts».

Si le quartier de la Chatoire porte ce nom depuis les temps lointains où il était inhabité, il est vraisemblable que la présence d’une très grande caverne y est pour beaucoup. Cette chatoire, donc, a d’ailleurs été utilisée comme repaire, comme refuge, par la bande du terrible Sitarane, dans les années 1906 à 1910.

«J’ai eu l’occasion de la visiter, dit Enis, avant que les travaux de la construction d’une route n’y soient entrepris. Elle était immense! Un tunnel de lave, à cet endroit-là, ressemblait à une grotte en forme de cathédrale –on pourrait loger un grand bus à l’intérieur, s’est exprimé le policier municipal qui m’accompagnait –. Après les travaux de la route, il en restait moins de la moitié. Hélas, avec la construction d’une Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours sur le site, ce qui restait de la grotte de la ‘‘chatoire?‘‘, a été comblé et il n’en subsiste plus rien, hélas! Sauf le nom».

Vous voilà surpris? Chat alors!