SOYEZ LES BIENVENUS AU CHAPEAU DES MOTS TORDUS
La princesse Poireau est assise sur l’un des bancs du bois du château ; elle lit……. Le prince Quentin Quand Deux, s’est égaré et sans s’en rendre compte, chasse à présent dans le bois du château…. Soudain, le prince s’arrête : « Mais que vois-je ? Une flamme ! Quelle est pelle ! Hum hum ! Hum hum ! »
La princesse ne bouge pas ; le prince hausse la voix : « Pardon pelle dame, où peut-on trouver du gibier ? »
La princesse sursaute : « Mais vous êtes dans mon pois, que faites-vous là ? »
Le prince tout confus répond : « J’ai dû me perdre, mille gardons ! Mais quel bonheur de vous avoir rencontrée… Que vous êtes pelle Madame ! Je me présente…»
Et le Prince commence à tourner autour de la princesse… «Je suis le Prince Quentin Quand Deux. J’aime la sasse… même sans chien. Je sasse tous les ânes et les mots avec un grand suffit… »
Et tout en disant cela, il pointe le canon de son fusil sur elle… Effrayée, la princesse Poireau s’exclame : « Doucement doucement, palmez-vous ! »
Le prince Quentin poursuit : « Mes pas touches font mal ! Je sasse les dettes sauvages, les lions et les mars… et ça repart ! Mais je suis aussi grand prince et grand seigneur ; et je chauve les gants en danger… Je cherche justement une princesse que je pourrais chauffer et aimer… Voulez-vous être ma pincette aimée ? »
La princesse Poireau en a assez : « Mais attendez, je ne me suis même pas présentée… Je me pèle Princesse Poireau. Je suis née à Pierre-Sainte. J’habite le chapeau de la ravine des cabris, chemin Bronzé. J’ai 18 printemps et toutes mes dents. Moi, je n’aime pas sasser, mais j’aime mâcher avec mes coussins au parcours hanté du Tampon. J’aime mâcher parmi les pleurs qui sentent bon !»
Soudain le téléphone sonne… « Tiens, le télécom tonne ! Excuse me Prince Quentin…» « Allo ! A l’eau à l’huile ! Bon four Princesse Clouée d’Amour ! Comment allez-vous ?… Mais vous pleurez ? »
La princesse écoute puis propose… « Venez donc déjeuner au chapeau avec moi. Cela ira mieux après. Etes-vous d’accord accord ? Parfait ! Au menu, il y aura des suisses de grenouille, du boulet rôti avec de la purée de petits bois ; et pour le désert, des braises du jardin avec de la confiture des murs de la maison du jardinier. Je vous attends ; à toute allure chère Princesse Clouée d’Amour ! »
Le Prince Quentin brûle d’assister au déjeuner… Armé d’une immense rose qu’il tend à la princesse, il ose demander : « Puis-je rester ranger avec vous Princesse, s’il vous plaît, par moitié ? »
Charmée par ce geste, la princesse Poireau lui répond : « Oh ! yes my dear, come on !”
Le Prince Quentin ne cesse de répéter : « Que vous êtes pelle, Princesse, que vous êtes pelle… »
Arrive le prince Théo des Etangs… « Bonjour coussine Maria »
Et alors que le prince prend la main de sa cousine, le prince Quentin, jaloux comme un pou, intervient : « Comment osez-vous moucher ma dame ? »
Et le cousin Théo de répondre : « Mais je suis le coussin de la princesse poireau ; demandez-lui ! Mais vous, qui êtes pou ?»
La princesse Poireau s’interpose entre les princes : « Allons mes princes, palmez-vous, palmez-vous ; faites plutôt connaissance ! »
Le prince Théo commence : « Donc je me présente : Prince Théo, Prince des étangs… Je suis né près des mares à canards, dans le chapeau de Louis XIV. Et depuis que j’en suis parti, j’ai toujours froid ; je cherche d’ailleurs une princesse qui me réchauffera… »
Et les deux princes s’éloignent en faisant connaissance…
Arrive la princesse Cloué d’Amour ; la princesse Poireau l’accueille… « Bon four princesse Clouée d’Amour, asseyez-vous…. Mais vous pleuvez toujours… Venez vous à boire…»
La princesse Clouée d’Amour, assise ,sanglote : « Personne ne m’aime, je veux un pince qui m’aime… »
La princesse Poireau lui répond : « Vous voulez une pince ? Attendez, en voici une… »
« Mais non, je ne veux pas de pince, je veux un PRINCE, un prince qui m’aime ; je veux me marier et avoir des enfants, des petites billes et des petits glaçons….Oin oin oin… Personne ne m’aime… OIN OIN OIN »
Le prince Théo des Etangs entend les pleurs de la princesse : « Mais qu’entends-je ? Qu’ouis-je ? Qui pleure ici ? »
Et découvrant la princesse Clouée d’Amour et sa beauté, il fond… « Qui n’a jamais vu pareille beauté ! »
S’agenouillant, il déclame sa flamme… « I love you ! I love you Princesse… je me présente : je me pèle Prince Théo prince des étangs, Je suis né près des mares à canards, dans le chapeau de Louis XIV. Et depuis que j’en suis parti, j’ai toujours froid ; je cherche donc une princesse qui me réchauffera… Voulez-vous être ma princesse ? »
Agréablement surprise par ce qu’elle vient d’entendre, la princesse Clouée d’Amour répond : « Prince oh Prince, vous ne me connaissez même pas… Je suis la princesse Clouée d’Amour et je cherche moi aussi un prince à aimer ; voudriez-vous être ce prince ? »
Et le prince Théo de se précipiter : « Vous avez devant vous le prince de vos fèves ; prenez ce pleur en gage d’amour »
Devant tant d’empressement, le prince Quentin ne reste pas insensible… « Princesse Poireau, voudriez-vous m’épousseter ? »
« Voici mon prince… » et la princesse époussette le prince
« Ah non, pas m’épousseter mais m’épouser ! »
Et tous de clamer : « Monsieur le maire, monsieur le maire, venez nous marier ! »
Le maire arrive dans sa toiture, la gare… La cérémonie commence… « Princesse Clouée d’Amour, voulez-vous prendre pour para-poux le prince Théo des étangs ? »
La princesse Clouée d’Amour veut rectifier…
« Monsieur le père, pas pour para-poux mais pour époux ! »
« Pardon Princesse… Princesse Clouée d’Amour, voulez-vous prendre pour époux le prince Théo des étangs ici présent ? »
« Oui, je le veux ! » répond la princesse
« Prince Théo des étangs, voulez-vous prendre pour époux la princesse Clouée d’Amour ? »
Le prince rectifie… « Pas pour époux Monsieur le frère, mais pour épouse… »
« Excuse à moin Prince des étangs ; je suis zébu… Je reprends… Prince des étangs, voulez-vous prendre pour épouse la princesse Clouée d’Amour ici présente ? »
« Oui oui et oui… 3 voix oui ! » répond le prince
Le maire poursuit avec Princesse Poireau… « Princesse Poireau, voulez-vous prendre pour mari, le prince Quand il y en a un il y en a deux ? »
La princesse Poireau intervient… « Attention monsieur le maire, je n’épouse qu’un seul prince ! »
« Effectivement Princesse… Voulez-vous prendre pour époux le prince Quentin Quand Deux ? »
« Yes, I want… En français, ça fait : oui, je le veux ! »
« Et vous, Prince Quentin Quand Deux, voulez-vous prendre pour épouse la Princesse Poireau ? »
« Oui, je le veux ! » répond l’intrépide prince Quentin
« Alors je vous déclare maris et femmes et vous souhaite pour le meilleur et pour le pire, beaucoup d’enfants, autant de billes que de glaçons ! »
Les couples de mariés s’en vont main dans la main…