« Papa était un paysan peu robuste mais courageux. Il avait été à la rude école de la pauvreté et du travail acharné, dans une famille où l’autorité des parents était réelle. Dans cette famille, au moment des semailles ou de la récolte, tout le monde était aux champs, les garçons comme les filles. »
« Papa gagnait de son pénible labeur, tout juste de quoi nous empêcher de mourir de faim. Souvent il nous arrivait de nous contenter, en guise de repas, de bananes vertes cuites avec du sel. »
« Dès que j’eus 8 ans, mon père m’emmenait pendant les vacances avec lui au travail. C’était le moment de la plante du maïs ou de la coupe des cannes.
Nous partions de bon matin. Sitôt arrivés au champs, situé à environ 5 kms de la maison, nous prenions avant de commencer notre petit-déjeuner. »
« 1er de l’an 1914. Papa distribua à chacun des enfants le jouet traditionnel : Le ballon ! Ce simple sifflet qui trop mince éclatait souvent au premier gonflement, constituait cette année encore, comme les précédentes, toutes nos étrennes ! Et nous en étions plus heureux que des rois. »
« Le 1er mars 1935, la rentrée ! Quelle rentrée ! Les effectifs, désagréable surprise ! Un déséquilibre absolu : 70 élèves au CP, 30 au CE, 46 pour les 2 CM et seulement 5 au cours complémentaire. »
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