Bonjour,
Bienvenue sur notre page !
Bonjour,
Ci-dessous le protocole applicable à ce jour 01/02/2022
-l-ves-les-r-gles-d-isolement-partir-du-14-janvier-2022-97822Si votre enfant est cas contact. Vous devez ramener ce document quand il/elle revient à l’école.
attestation-sur-l-honneur-contact-risque-pour-le-premier-degr--97813Les animateurs de la croix rouge interviendront vendredi à l’école auprès des élèves de ce1 jusqu’au CM2 afin de leur parler du risque inondation.
INSCRIPTION SAISON 2021
Journée de détection le 30 janvier 2021
Pré-inscription obligatoire au 0693 82 01 79.
Activité qui se déroule au gymnase de Bras-Fusil.
Filles et garçons concernés.
Veuillez appeler pour avoir plus de renseignements.
Bonjour,
Veuillez trouver ci-joint la programmation d’animations du mois de janvier 2021 à la Médiathèque Antoine Louis Roussin.
Projections des films et documentaires
Pour la jeunesse :
Pour les adultes :
Nuit de la Lecture – Vendredi 22 janvier de 18h à 20h
Ateliers ludiques
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Spectacle du 17 décembre 2020
« Quand j’ai aperçu le lapin j’étais choquée ! »
Loriannah
« Moi j’ai aimé la fin du spectacle parce que le père noël est rentré. J’étais émerveillée. »
Zoë
« J’ai aimé quand elle a fait bouger la boule et que ça a disparu. »
Indriya
« Moi j’étais impressionné quand elle a fait pêter le ballon et qu’il y avait deux pigeons. »
J’étais excité ! »
Léo
« Ça m’a étonnée parce que la madame était coupée en deux ! Il y avait un couteau jute à côté de la boite. »
Floralyne
« J’avais dit à Evan que c’était violent. C’était choquant ! »
Rolian
« Loriannah et moi on avait peur qu’on coupe la madame. »
Sylvana
« Un moment j’ai pas eu peur quand la magicienne était coupée. »
Perla
« La madame avait des foulards rouges et jaunes et elle les déplaçait. »
Sylvana
« J’ai préféré quand elle a pris le 3 pigeons dans la cage puis elle l’a mis dans la boite et elle tourne et le lapin est apparu dans la cage. J’ai apprécié ce tour. »
« J’aime quand le lapin chapi-chapeau apparait ! »
Rolian
« J’ai adoré quand le lapin chapi-chapeau apparait ! Et quand le Pre Noël arrivait, j’avais jute envie de lui faire un gros câlin. »
Ilana
« C’est les colombes qui piquent le ballon avec leur bec et le font exploser »
Loriannah
« La boule elle se soulève avec un aimant »
Evan
« Non avec un fil.»
Indriya
« Je ne sais pas comment elle a fait… ! »
Zoë 🙂
Merci
Semaine sport à venir avec des activités originales comme slackline, accro-gym, gym et divers jeux collectifs.
Pensez à mettre une tenue adéquate à votre enfant, lui donner une casquette et une bouteille d’eau.
Ca va être fun!
La CIREST va intervenir cette année encore auprès des élèves des classes de l’élémentaire dès lundi prochain sur les thèmes du tri des déchets, de la réduction des déchets et des gestes écocitoyens.
N’hésitez pas à questionner votre enfant et à adopter les ons gestes en famille pour la santé de tous.
Lundi 2 novembre 2020, un hommage national sera rendu à Monsieur Samuel Paty au niveau national.
Une minute de silence sera observée par tous les élèves et personnel après lecture de la lettre de Jean Jaurès:
“Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire, à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme.
Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de nos misères : l’égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fermeté unie à la tendresse.
Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l’instinct, et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c’est par lui que nous triompherons du mal, de l’obscurité et de la mort.
Eh ! Quoi ? Tout cela à des enfants !
– Oui, tout cela, si vous ne voulez pas fabriquer simplement des machines à épeler… J’entends dire : “À quoi bon exiger tant de l’école ? Est-ce que la vie elle-même n’est pas une grande institutrice ? Est-ce que, par exemple, au contact d’une démocratie ardente, l’enfant devenu adulte, ne comprendra pas de lui-même les idées de travail, d’égalité, de justice, de dignité humaine qui sont la démocratie elle-même ?”
– Je le veux bien, quoiqu’il y ait encore dans notre société, qu’on dit agitée, bien des épaisseurs dormantes où croupissent les esprits. Mais autre chose est de faire, tout d’abord, amitié avec la démocratie par l’intelligence ou par la passion. La vie peut mêler, dans l’âme de l’homme, à l’idée de justice tardivement éveillée, une saveur amère d’orgueil blessé ou de misère subie, un ressentiment ou une souffrance.
Pourquoi ne pas offrir la justice à nos cœurs tout neufs ? Il faut que toutes nos idées soient comme imprégnées d’enfance, c’est-à-dire de générosité pure et de sérénité.
Comment donnerez-vous à l’école primaire l’éducation si haute que j’ai indiquée ? Il y a deux moyens. Tout d’abord que vous appreniez aux enfants à lire avec une facilité absolue, de telle sorte qu’ils ne puissent plus l’oublier de la vie, et que dans n’importe quel livre leur œil ne s’arrête à aucun obstacle. Savoir lire vraiment sans hésitation, comme nous lisons vous et moi, c’est la clef de tout…. Sachant bien lire, l’écolier, qui est très curieux, aurait bien vite, avec sept ou huit livres choisis, une idée très haute de l’histoire de l’espèce humaine, de la structure du monde, de l’histoire propre de la terre dans le monde, du rôle propre de la France dans l’humanité.
Le maître doit intervenir pour aider ce premier travail de l’esprit ; il n’est pas nécessaire qu’il dise beaucoup, qu’il fasse de longues leçons ; il suffit que tous les détails qu’il leur donnera concourent nettement à un tableau d’ensemble. De ce que l’on sait de l’homme primitif à l’homme d’aujourd’hui, quelle prodigieuse transformation ! Et comme il est aisé à l’instituteur, en quelques traits, de faire, sentir à l’enfant l’effort inouï de la pensée humaine !
Seulement, pour cela, il faut que le maître lui-même soit tout pénétré de ce qu’il enseigne. Il ne faut pas qu’il récite le soir ce qu’il a appris le matin ; il faut, par exemple, qu’il se soit fait en silence une idée claire du ciel, du mouvement des astres ; il faut qu’il se soit émerveillé tout bas de l’esprit humain qui, trompé par les yeux, a pris tout d’abord le ciel pour une voûte solide et basse, puis a deviné l’infini de l’espace et a suivi dans cet infini la route précise des planètes et des soleils ; alors, et alors seulement, lorsque par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d’une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants, à la première occasion, la lumière et l’émotion de son esprit.
Ah ! Sans doute, avec la fatigue écrasante de l’école, il est malaisé de vous ressaisir ; mais il suffit d’une demi-heure par jour pour maintenir la pensée à sa hauteur et pour ne pas verser dans l’ornière du métier. Vous serez plus que payés de votre peine, car vous sentirez la vie de l’intelligence s’éveiller autour de vous. Il ne faut pas croire que ce soit proportionner l’enseignement aux enfants que de le rapetisser. Les enfants ont une curiosité illimitée, et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde. Il y a un fait que les philosophes expliquent différemment suivant les systèmes, mais qui est indéniable : “Les enfants ont en eux des germes de commencements d’idées.”
Voyez avec quelle facilité ils distinguent le bien du mal, touchant ainsi aux deux pôles du monde ; leur âme recèle des trésors à fleur de terre ; il suffit de gratter un peu pour les mettre à jour. Il ne faut donc pas craindre de leur parler avec sérieux, simplicité et grandeur. Je dis donc aux maîtres pour me résumer : lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque, d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront.”