L’évolution apportée au protocole concerne essentiellement la définition des contacts à risque dans les écoles primaires. Le Haut conseil pour la santé publique (HCSP) a en effet recommandé d’adapter cette définition en s’appuyant sur le fait que « les enfants sont peu actifs dans la transmission du SARS-CoV-2 ». De plus, le HCSP souligne que les masques grand public de catégorie 1 répondant aux spécifications de l’Afnor (tels que ceux que le Ministère de l’éducation nationale fournit à ses agents) garantissent un niveau de filtration équivalent à celui des masques à usage médical.

Les modifications apportées à compter de ce lundi 21 septembre :

Les élèves d’école maternelle ou élémentaire mis en isolement la semaine dernière uniquement pour cas “contact à risque” dans la classe d’un cas covid-19 avéré, peuvent reprendre le chemin de l’école le mardi 22 septembre.

Les élèves d’école maternelle ou élémentaire qui ont un camarade de classe positif à la covid-19 ne sont plus considérés comme “contacts à risque”, ils peuvent continuer à être scolarisés.

Parce qu’ils portent un masque grand public de catégorie 1, aux normes AFNOR qui constitue une mesure de protection efficace, les personnels en école maternelle ou élémentaire ne sont plus considérés comme cas “contact à risque” s’ils ont côtoyé un élève non masqué positif à la covid-19.

Dans le premier degré, l’apparition d’un cas confirmé parmi les enseignants, dès lors qu’il porte un masque grand public de catégorie 1, n’implique pas que les élèves de la classe soient considérés comme cas “contact à risque”.

Dans la circonstance où trois élèves d’une même classe (pas de la même fratrie) seraient positifs à la covid-19, alors les élèves et les personnels de la classe doivent être considérés comme cas “contacts à risque”.

Francis FONDERFLICK
Secrétaire Général de l’académie Rectorat